Galerie

 

« Duo Céramique » - du 3 juin au 8 juillet

Présentation

Marion Richomme et Sarah Staub vous invitent à découvrir leurs sculptures. Elles ont été réalisées dans le cadre de leur résidence de création organisée par l'association Terre Plein. Ces deux artistes ont travaillé dans l'atelier de Taintrux et cuit leurs grès et leurs porcelaines dans le four Anagama, four à bois de tradition japonaise. Elles ont passé, pour l'une quatre mois et pour l'autre huit mois à façonner leurs pièces dont les résultats finaux ont été révélés par le feu lors de deux cuissons. La particularité de l'Anagama se retrouve dans le mélange si singulier des emaux et des cendres liées à la combustion du bois.

Sarah Staub

Fidèle à la démarche qu'elle explore, Sarah cherche à révéler cette nature profonde qui est en chacun de nous, ce quelque chose d'intemporel et d'adimensionnel qui traverse tous les êtres vivants. Elle a écrit des paysages qui traitent de notre nature universelle. Ils s'apparentent à des montagnes. Elles embrassent tous les règnes du vivant en en étant constituée, ou couverte, ou colonisée, échantillons de connexion entre tous les Etres. Elles nous enseignent des clefs pour apaiser nos états d'âme humains. Elles sont des jonctions entre ciel et terre, elles sont l'incarnation de la sagesse. Elles symbolisent cet état d'être en connexion avec tout, dans un calme, une placidité absolue, indifférentes au temps qui passe.

Marion Richomme

Le geste de Marion Richomme consiste à se réapproprier des formes existantes, à les hybrider, et à créer à partir d’elles de nouvelles espèces, de nouveaux possibles. L’imaginaire et l’expérimentation tiennent une place fondamentale dans la démarche de l’artiste, et dénotent sa capacité à altérer, styliser et remodeler la matière vivante. Son œuvre s’organise autour d’une série de transpositions, de variations et de décalages, exécutés à partir des traits physiques ou des caractéristiques physiologiques que l’on observe dans le règne du vivant. L’enjeu revient à s’appuyer sur des données du réel pour aussitôt s’en émanciper, et faire émerger des formes inédites, parentes éloignées de celles qu’a créées la nature.